Historique des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture (CCIA)

Au Sénégal, les Chambres de commerce de Saint Louis et de Gorée furent instituées et organisées par Arrêté du 25 Décembre 1869 puis vient celle de Rufisque en 1883 et de surcroit, la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat de la Casamance

 (CCIAC) créée le 13 octobre 1908 par l’arrêté général 113 du Gouverneur de l’Afrique Occidentale Française (AOF) avant de devenir par les différentes réformes administratives et institutionnelles opérées à partir de 1984 « Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Ziguinchor (CCIAZ) ».

Certes, la loi 64-266 du 11 février 1964 classe les Chambres de Commerce du Sénégal parmi les établissements publics à caractère professionnel leur conférant ainsi une autorité effective sous tutelle du Ministère du Commerce et des PME dont elles sont l’interface entre les pouvoirs publics et le secteur privé.

Dès lors, elles ont pour mission de concourir au développement socio-économique intégré de leur région respective par la création de conditions imaginaires pour un rayonnement du tissu productif dans les territoires.

Historique du port fluvio-maritime de la Casamance naturelle

Le port fut créé en 1934 par un emprunt de 30 millions de francs français auprès du Trésor Français, par la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat de la Casamance (CCIAC) en partenariat avec ses membres de l’époque au premier rang desquels les sociétés commerciales MAUREL et PROM, la BORDELAISE, la CFAO etc.

Donc, l’Institution consulaire construisit d’abord des wharfs en tronc de rôniers pour permettre aux navires de débarquer et d’embarquer les marchandises et ensuite un quai et trois magasins de stockage de 2 000, 1 000 et 600 mètres carrés. A ce titre, depuis 1934, la CCIAC a géré et exploité ce port jusqu’à l’indépendance.

Par décret 59-109 du 18 mai 1959, la CCIAC s’est vu confier officiellement la gestion du port par un cahier de charges. De ce fait, avec l’avènement des différentes réformes administratives et institutionnelles évoquées supra, la CCIAZ, dans un souci de performance du hub portuaire, a sollicité de la Conférence Permanente des Chambres de Consulaires Francophones (CPCCAF) un financement de l’Agence Française de Développement (AFD) pour la réhabilitation du quai, la construction de la clôture et du poste de Gendarmerie sécurisant ainsi le Port.

 

 

Nos partenaires

Face à un défi d’opérationnalité et de rentabilité, la CCIAZ a élu un Président, les membres de son Bureau et des Présidents de commissions. A coté de ce bureau, nous avons les services administratifs financiers et comptables placés sous l’autorité du Secrétaire général et qui viennent  en appui au volet politique  pour permettre à l’Institution consulaire de mieux assurer sa mission de service public.

  1. Le volet politique de la CCIAZ

 Les principaux organes du volet politique de la CCIAZ sont le Président, le Bureau et les différentes commissions, sections et sous-sections. Les premières élections du Bureau furent organisées en 1910 et l’actuel Président est en exercice depuis avril 2008.

Élu en assemblée générale à la majorité absolue, le Président assure la discipline des séances et dirige les débats en Assemblée générale ordinaire et extraordinaire.

Il dirige également le Bureau de la Chambre qui est ainsi composé comme suit :

  • Un président ;
  • Un premier vice-président ;
  • Un deuxième vice-président ;
  • Quatre vice-présidents en qualité de présidents de sections ;
  • Un secrétaire élu et son adjoint ;
  • Un trésorier élu et son adjoint.

Le Bureau doit se réunir une (01) fois par mois et chaque fois que de besoin, sur convocation de son Président. Le bureau est élu pour un (01) mandat de cinq (05) ans et le Président ne peut être réélu plus d’une fois.

Ce mandat peut être prolongé pour une durée d’un an par arrêté du ministre de tutelle lorsque, en raison d’un empêchement quelconque, les élections ne peuvent avoir lieu suivant les dispositions du titre II du décret 2003-827 du 10 octobre 2003.

En cas de persistance de l’empêchement, la prolongation peut être reconduite pour une durée supplémentaire d’un (01) an par décret.

Les autres membres titulaires et suppléants quant à eux sont rééligibles autant de fois qu’ils le souhaitent.

L’Assemblée générale qui est l’instance souveraine de la CCIAZ comprend actuellement quarante-quatre (44) membres titulaires et vingt-deux (22) membres suppléants élus par le collège électoral.

Ce collège électoral est composé des représentants des entreprises dûment établies dans le ressort territorial de la région et disposant d’infrastructures et de moyens humains et matériels attestant de la permanence de leurs activités.

  1. Le volet administratif de la CCIAZ

Du côté administratif, elle comprend le Secrétaire général à qui sont rattachées une assistante de direction et une Juriste-Conseil, le département finance et comptabilité auquel sont rattachées la division des moyens généraux et la division des ressources humaines, le département animation économique comprenant le service d’assistance aux entreprises ainsi que ses deux antennes sises à Bignona et à Oussouye et enfin le département études prospectives, planification et suivi.

En sus des services qui lui sont propres, la CCIAZ est concessionnaire du port commercial de Ziguinchor. Elle abrite également un bras technique dénommé Centre de Gestion Agrée « CGA »), une association mise en place en 1982 pour accompagner les opérateurs économiques de la CCIAZ et les artisans de la Chambre de Métiers de Ziguinchor (CMZ) dans l’élaboration de plans d’affaires, la tenue de la comptabilité et les déclarations fiscales.

Il y a d’autre part le Bureau de Mise à Niveau (BMN), une organisation logée au siège de l’Institution consulaire et qui est chargée d’exécuter et de suivre les plans de mise à niveau des entreprises.

Organigramme de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Ziguinchor

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